TRÒBA OCCITANA UÈI – Les Poètes

Michel Decor
Michel Decor
Franc Bardou
Franc Bardou
Henri Etienne Daysol
Henri Etienne Dayssol
Laurent Cavalie
Laurent Cavalie
Pierre Ech-Ardour
Gérard Zuchetto
Gérard Zuchetto
Alem Sure-Garcia
Alem Surre-Garcia
Nicolas Gouzy
Nicolas Gouzy
Marcèla Geny
Marcèla Geny
jaume privat
jaume privat
Jean-Luc Severac
Gérard Zuchetto et Jean-Luc Severac
Vicente Pradal
Silvan Chabaud
Silvan Chabaud
Roland Pecout
Roland Pecout
Paulina Kamakine
Eric Fraj

Franc Bardòu

Franc Bardou

Aux Éditions Tròba Vox – Recueils de poèmes en occitan avec traductions en français illustrés par l’auteur

L’àngel que renais – Roergue d’amor – Aragon, t’ai vist – Casuda al fons del Temps – Lusents e Fòls – Cosmogonia – Tu que l’as vista – La nuèit – Lo jorn – Dins tos braces – Man dins lo cèl aganti l’astre, Vol.1, Vol.2et Vol.3 – Recoltaràs ço que semenas –  Lo divans de ma Sobeirana – Mantèls d’exili  Nocturnal d’Errança Cançonièr d’un temps esperdut  – Lai ont non l’esperavas pas Fòc als uèlhs ai set de brasas  – Sextant de Vèrses Cronicas demiurgicas – Volume 1,2, 3, 4 et 5

Franc BARDÒU, né à Toulouse en 1965, écrit en occitan depuis 1989 et collabore à la revue Òc. Il est depuis 2011 le rédacteur en chef de la revue Gai Saber. Auteur d’une thèse de doctorat sur l’oeuvre et la pensée de René NELLI (1907-1982), il est membre de l’Académie de Jeux Floraux de Toulouse et de l’Academia Occitana. Auteur de recueils de poèmes tels que Filh del Cèrç (1995), prix Paul Forment (1996), Cant del Cèrç (1996), La crida (2003), Atlàs londanh (2006), L’arbre de mèl (2010), Fòc als uèlhs ai set de brasas (2013), Lai on non l’esperavas pas (2013) et d’un manifèste littéraire consigné par les écrivains de sa génération au sein du Movement Descobertista (1998). Sa pratique poétique, traversée par celle des troubadours, s’articule autour du rythme, dans une perspective hallucinatoire ou visionnaire qui ouvre l’imaginaire des textes à tous les possibles, ce qui lui a valu le prix Goudouli de l’Académie du Languedoc « pour l’ensemble de son œuvre poétique » en 2011. Ce nouvel opus est le fruit d’une collaboration avec les compositeurs contemporains Gérard Zuchetto et Sandra Hurtado-Ros. En prose, F. BARDÒU a aussi publié deux recueils de nouvelles, D’ara enlà (1999) et Qualques balas dins la pèl (2009), et un roman d’inspiration jungienne, La nuèit folzejada (2003) traduit et publié en catalan en 2004.

Laurent Cavalié

Laurent Cavalie

Aux éditions Tròba Vox – Recueil de poèmes en forme de coblas eparsas

Lenga / La mieuna-lenga-nòstra

Musicien, poète. 

Laurent Cavalié a été musicien de théâtre pour la Cie Avant-quart dans les années 90, puis pour le Théâtre de La Rampe. Musicien et co-fondateur des groupes « Josèp le Gavach » (musique de création inspirée des musiques populaires occitanes), « La Chaloupe » (chantier de chansons et musiques improvisées), « Sophie et ses Occiputs » (bal occitan), « La Fabrique » (entreprise de recyclage folkolorique), « Le Comité » (ragamuffin et chant populaire occitan).

C’est à cette époque qu’il débute un travail de recherche et de collectage sur les chants des pays d’Aude.

Il a participé à de multiples collaborations avec la conteuse Hélène Bardot, le conteur Claude Alranq, la Compagnie de danse contemporaine Portes Sud, Humani Théâtre, le groupe de recherche en musique electroacoustique le G.R.E.C.A, le réalisateur Amic Bedel (Piget prod.), le groupe vocal Radio Babel Marseille et divers groupes de musique de rue.

Plus récemment, en duo avec Pierre Diaz, il monte le spectacle musical « Rue Trivalle » sur l’exode des Républicains espagnols en 1939. Avec sa compagne Marie Coumes, il crée le spectacle «Avèm decidit d’aver rason » (Nous avons décidé d’avoir raison), lecture de poésies occitanes de ces 50 dernières années.

Il est aujourd’hui accordéoniste-chanteur du groupe « Du Bartàs » et dirige le quartet vocal féminin « La Mal Coiffée ». Il continue de jouer en solo.

Silvan Chabaud

Silvan Chabaud

Aux éditions Tròba Vox – Recueils de poèmes en occitan avec traductions en français. Préface de Roland Pécout

Arbres Arbres

 »Ces arbres, Silvan Chabaud les a rencontrés et découverts, ces arbres, chacun dans son identité propre et son caractère accompli d’individu et d’espèce. C’est là la méthode et la richesse de ce recueil, aussi bien que de la pensée chamanique (qu’elle soit d’Asie, d’Amérique latine, ou qu’elle participe de la création poétique de l’Occident) : cette richesse vient de la coexistence, de l’unité fonctionnelle, entre d’une part le regard précis, la connaissance vraie, le savoir d’expérience (chaque arbre est exact, est une « personne »), et d’autre part la vision qui explore, les connotations, les réminiscences, tout ce qui conduit à ce que Van Gogh écrivait du créateur dans l’art du Zen :  Si l’on étudie l’art japonais, on voit un homme incontestablement sage et philosophe (…) qui étudie un seul brin d’herbe. Mais ce brin d’herbe le porte à dessiner toutes les plantes, les saisons, les grands aspects des paysages, enfin les animaux, puis la figure humaine… La vie est seulement trop courte à faire le tout (Lettre de Saint-Rémy à son frère Théo.)

A travers une densité d’écriture qui justement se relie à l’esprit du Zen, ces Arbres pionniers nous ouvrent des chemins qui ne cesseront plus de cheminer. » Roland Pécout

Né à Saint-Raphaël en 1980, il vit à Tourrettes (Haut Var) où il découvre la langue d’Oc auprès de sa famille et commence à écrire poèmes, chansons et nouvelles (en occitan-provençal et en français). Il chante d’abord ses créations au sein du groupe de Rap « Xénofil », puis plus tard, lorsqu’il s’installe à Montpellier pour des études de Lettres, avec le collectif reggae-hiphop « Mauresca fracàs dub ». Il présente en 2007 une thèse de doctorat sur le poète Louis Bellaud de la Bellaudière à l’Université Paul Valéry de Montpellier. Ce travail universitaire (l’édition critique et la traduction française des œuvres de ce poète de la Renaissance provençale) est édité en 2010 par les Presses Universitaires de la Méditerranée. Depuis 1999, il publie régulièrement des poèmes dans la revue OC, certaines pièces ont été publiées dans la revue Europe (juin-juillet 2002) ainsi que dans le recueil Caminant (Editions Cardabelle, 2002) ou encore dans le cahier littéraire Le Cerf Volant (N°211, 2008). Il vit aujourd’hui dans l’Hérault, à Montpeyroux, au pied des Causses. Il ne cesse d’écrire et de chanter en occitan et vit de sa musique avec Mauresca (4 albums édités). Son premier recueil de poèmes Leis Illas infinidas (Les îles infinies) a été édité en 2012 aux éditions Jorn. Il a choisi la simplicité : des poèmes brefs, un lexique simple et transparent, une lisibilité immédiate, aucune posture théâtrale ni imposture poétique. Un univers de nature et d’humanité se dessine, limpide et plein de ferveur, brûlé d’un amour de la vie qui s’exprime sans lyrisme bavard, avec sa juste mesure d’enthousiasme.

Henri Etienne Dayssol

Henri Etienne Daysol

Aux éditions Tròba Vox 

Méridional de naissance Henri Étienne DAYSSOL fut un militant de la première heure pour le renouveau de la culture occitane. Depuis longtemps cependant il écrit en français pour la raison, dit-il, qu’il pense avec les mots de cette langue. Il vit en Corse depuis 1982 et c’est à sa manière mais en conscience qu’il anime la vie culturelle de l’Île. C’est un adepte de la scène qui met ses textes à l’épreuve du partage oral. Il postule que l’intime est le domaine de la seule communication capable de faire vibrer les âmes à l’unisson. Pour ce faire et comme dans la vie, aujourd’hui plus que jamais, il convient d’avoir du cœur. Il n’en doute pas une seconde mais son lyrisme est toujours justifié qui procède des débats du for intérieur avec la difficulté de vivre. De la poésie secourable, de bon aloi et modeste dans l’âme : au diable l’élitisme, les coteries et les lois du marché qui discréditent, quand elle ne les tuent pas dans l’œuf, la vitale expression des peuples et son partage ! A la recette alambiquée imprimée sur papier glacé il préfère, comme il dit, le plat sorti du four aussitôt servi sur la table et le franc-parler des convives. Son écriture il la veut accessible : il soumet la forme au propos et volontiers il utilise les mots de tous les jours ; c’est la langue la plus simple de loin la plus parlante, celle qui nous tient chaud. Sous sa plume et dans sa voix elle est invitée, une fois n’est pas coutume, à la fête des mots, et l’invitation est pour célébrer les retrouvailles tant espérées du public général et de la poésie.

Michel decor

Michel Decor

 

Aux éditions Tròba Vox – Recueils de poèmes en occitan avec traductions en français

Letras de Mogador – Lettres de Mogador : Enfance entre Cesse et Pech, étés torrides et secs de l’arrière pays minervois ; saison verte des asperges sauvages ; vendanges amoureuses au goût de moût sucré, et cresson de Noël arraché aux eaux tièdes de la Doutze. Miquèl Decòr, baigne dans l’Òc depuis sa naissance. Etudes universitaires de Lettres, Linguistique, Culture et civilisation Occitanes, à l’Université Paul Valéry-Montpellier III. Dans ses Letras de Mogador, le poète occitan nous ouvre les pages d’un recueil intime ouvré sur les rivages de la Méditerranée et de l’Afrique du Nord.

 

Un cant luènchan de pastre marmonèja

dins la nuèit de gregau que negrèga ;

 te dirai lo malur de te saupre dolenta

endacòm per l’escur

la cara dins tas man lo cap entre las cambas,

l’èime en delà las mars.

Un chant lointain de berger murmure

dans la nuit de vent d’Est qui noircit ;

Je te dirai la tristesse de te savoir souffrante

quelque part dans l’obscurité,

le visage entre tes mains, la tête entre les jambes,

l’esprit au-delà des mers.

Pierre Ech-Adour

Aux éditions Tròba Vox – 

Né en 1956. Enfance entre Cévennes et Camargue, baignant dans la culture classique gréco-latine et la langue d’Oc avec ses deux aspects raffinés et sauvages. Médecin hospitalier et chercheur. Auteur de romans ou recueils de nouvelles, il côtoie la science-fiction et le «réalisme fantastique», interrogeant l’imaginaire des profondeurs. Ses poèmes représentent le noyau émotionnel de cette oeuvre. Collaborateur de la revue Òc ainsi que d’autres revues littéraires (L’éther vague, Lou Liame, Aicí e Ara, Reclams, Gai Saber, Les Cahiers des Lierles), il anime le site internet occitan poetry qui vise à présenter à un public non francophone la poésie occitane. Il est président de la section de langue occitane du PEN international.

Eric Fraj

 

Aux éditions Tròba Vox – 

Eric Fraj est une des figures majeures de la chanson occitane. Auteur-compositeur interprète, il commence à chanter en public à Bordeaux en 1971, à l’âge de 14 ans. Depuis, sa voix ne cesse de résonner où la vie le mène, en Occitanie ou ailleurs, d’une place de village à la scène d’un grand festival, d’une salle de café à celle d’un centre culturel, du Théâtre Lumière de Göttingen au Palau de la Música de Barcelone, en passant par Paris, Casablanca, Lausanne, Alcoi (Pays Valencien), Perpignan, l’Andorre, la Bretagne, la Corse, le Pays Basque, etc. Formé à l’école de la scène, il exprime son goût de l’altérité, sa fidélité aux rêves et aux tribulations de son enfance par son choix de l’universalité et de la pluralité linguistique : il écrit et chante surtout en occitan mais aussi en catalan, en espagnol et en français.

Il n’est pas plus facile de définir Eric Fraj que quelqu’un d’autre. Mais grâce au recueil de 50 ans de textes de chansons qu’il nous offre ici, nous en savons un peu plus sur la longue route initiatique qui est la sienne…

 

Marcèla Geny

Marcèla Geny

 

Aux éditions Tròba Vox – 

Marcèla Geny publie pour la première fois ses poèmes dans l’anthologie Paroles de Femmes dirigée par Paulina Kamakine. De leur rencontre poétique va naître une amitié littéraire inédite. De fil en aiguille, d’échanges épistolaires en lectures, les deux poétesses tissent ce livre, recueil des oeuvres de Marcèla oeuvres de grande valeur pour la langue d’òc. Chemin faisant à travers ses pages la prose et la poésie de Marcèla se rencontrent et se croisent pour vous conter l’histoire de son pays.

Marcèla Geny est née en 1942 à Castelnau de Brassac, commune appelée aujourd’hui Fontrieu, pays de fontaines et de ruisseaux, dans les Hautes Terres d’Oc. Paysages secrets de collines boisées et de pâturages, piqués ici et là de l’or d’un champ de blé, horizons lointains de la montagne Noire et des Pyrénées orientales, c’est ainsi qu’elle a retrouvé son pays, lorsqu’elle est revenue de Haute-Savoie après sa carrière d’institutrice, au jour de sa retraite, vivre dans la maison paternelle.

Chaque pierre, chaque arbre, chaque chemin déserté lui révélait alors un souvenir de ce passé récent où la vie explosait ici en durs labeurs, mais aussi en rires et chants dans la riche et belle langue d’oc, celle qu’elle a parlée durant toute son enfance. Langue de poésie et de paix, langue des troubadours.

Tout semblait s’être tû de ce parler ancien, mais le silence des bois était propice à ce que chaque mot reprenne vie pour donner cette allégorie où se mêlent conte et récits dans la beauté inaltérable des paysages et de la langue occitane.

 

Nicolas Gouzy

Nicolas Gouzy

 

Aux éditions Tròba Vox – 

 Je suis né en 1965 mais je n’y suis pour rien. Je dois à mes parents, instituteurs, de savoir lire et écrire.  Les mathématiques m’ont dégoûté des études supérieures scientifiques vers lesquelles, dans un premier temps, je m’étais courageusement dirigé (cela date du précambrien, à peu près hein ?) Je suis devenu un TUC (pas un biscuit, un Travailleur d’Utilité Collective) en archéologie, grattant consciencieusement au fond d’une fosse-dépotoir médiévale à la Cité de Carcassonne. Avant de plonger dans ce qui fut mon plaisir, ma passion, mes regrets, mes emmerdes, bref mon travail… Le Centre d’études cathares aura accueilli 25 ans de ma vie et j’y ai mis trop, ou pas assez, de moi pour ne pas regretter que cette association ait disparu, faute de financements et d’ambition publics. Je suis aujourd’hui consultant dans mon propre cabinet d’ingénierie culturelle et touristique : « Patrimoines d’Avenir », créé en mars 2012, expert en tourisme durable aussi. Ah, j’oubliais, je suis également un chroniqueur indépendant (dans l’Indépendant), un gourmand impénitent, spécialiste à mes heures de gastronomie historique, cuisinier par amour des miens et gastrolâtre (gourmet idolâtre), et diabétique aussi.

Paulina Kamakine

Aux éditions Tròba Vox – L’àngel que renais

Née à Tolosa (Toulouse) en 1989, Paulina Kamakine suit des études de langues auprès de diverses universités et associations : anglais, espagnol, portugais, grec, suédois, néerlandais, roumain… Autodidacte en allemand, elle obtient également un Diplôme d’Études Pratiques de Langues (DUEPL) en italien et en russe afin de renouer avec ses racines familiales et linguistiques. Ses études sont ponctuées de nombreuses incursions vers les langues régionales, dont l’occitan. Elle cultive aussi un intérêt pour le breton, le basque, l’alsacien et le franco-provençal. Elle obtient en 2014 un Master II trilingue Sciences Humaines et Sociales (anglais, espagnol, français) – Catégorie : Études Européennes et Internationales, spécialité Stratégies Culturelles, auprès de l’Université d’Albi. Intéressée par le Patrimoine culturel, naturel et immatériel, c’est tout naturellement que sa vie s’oriente vers la Langue d’Oc. Son travail poético-littéraire débute avec l’isolecte de Rivière-Basse, le bigourdan, dont elle hérite par transmission familiale : « la lénco dou co / la langue du cœur ».

Paulina a trouvé, à travers l’expression littéraire occitane, sa vérité. Elle réaffirme souvent d’ailleurs la responsabilité d’une auteure occitane vis-à-vis de sa langue et de sa culture. Conviée à de nombreux festivals, elle anime un peu partout des lectures poétiques afin d’ « adaigar lo monde de poèmas / inonder le monde de poèmes », ce qui était son plus grand rêve. Sensible, son style littéraire se décline en poèmes courts, d’expression lyrique, traduisant souvent un sentiment fort, un enracinement profond et sincère pour son pays d’oc. Ses écrits fleurissent dans divers ouvrages et revues de différents pays, dont notamment Le Voci della Luna (Italia), Gai Saber, OCRevista, Pais Gascon, Lo Diari, Touroum Bouroum (Euskara), MicRomania (Belgique), CAOC (Catalunya)…

Roland Pecout

Roland Pecout

Aux éditions Tròba Vox – Recueil de poèmes en occitan avec traductions en français, italien, anglais

Coma un aubràs estrifat per l’auristre / Leberon. – Comme un arbre déchiré par la tempête / Lubéron

Lubéron : ce parcours est d’abord une errance, et un rêve de déverrouiller l’Histoire ; il est aussi un chant venu d’un microcosme qui reflète la diversité du monde, et sa nitude.

L’auteur, né en Provence, commence jeune à écrire. Terminant ses études de Lettres et d’Histoire de l’ Art à l’ Université de Montpellier, il s’ engage dans la vie sociale et dans la découverte d’autrescultures. Portulan, camins dau Levant / itinérairesen Orient (2 volumes), sera le livre de sa jeunesse, en même temps que la matrice de l’ écriture d’ une vie. Viendront ensuite des recueils de poèmes (Poèmas per tutejar, Mastrabelè, Laissarem degun…), des romans ( L’ envòl de la Tartana, Las costièras del Velon d’Aur / Les rivages de la Toison d’Or…), des essais (Claude Marti, La Musique Folk des Peuples de France, Mistral et le Sacré, Poésie orale des Touaregs…), des pièces de théâtre, des articles en revues, des créations audiovisuelles, dans les deux langues, l’ occitane et la française. Des études documentaires, menées sur la durée, portent sur Lou Pouèmo dóu Rose / Le Poème du Rhône de Frédéric Mistral (traduction commentée, à paraître), et sur la vie et la peinture de Van Gogh (Itinéraires de Van Gogh en Provence, Editions de Paris.)

Pécout a couvert en partie, comme journaliste indépendant, les conflits du Liban, du Kurdistan, des Balkans, sans perdre de vue les combats environnementaux et humains depuis l’épisode fondateur du Larzac.

Il mène des recherches en Histoire des Civilisations sur les spiritualités de l’ Asie, et collabore à des échanges avec l’ Afrique – Pays Tamasheq et Pays Dogon -.

Vicente Pradal

Aux éditions Tròba Vox – 

Vicente Pradal, compositeur, guitariste et chanteur consacre sa vie à la musique et à la transmission de sa connaissance de l’Art Flamenco et de ses codes. Il a aussi signé quelques mises en scène et a traduit ses poètes de prédilection : Saint Jean de La Croix, Federico García Lorca ou Miguel Hernández ainsi que les coplas populaires du Flamenco. Il nous offre aujourd’hui sa traduction du célèbre Lazarillo de Tormes, le premier roman écrit en langue espagnole, en 1554. 

Il a conçu une version française rigoureuse mais vivante, respectueuse mais débarrassée de ses archaïsmes, afin de s’adresser au lecteur d’aujourd’hui et de ne perdre aucune miette de ce savoureux récit, cruel, grinçant et comique.

Le Lazarillo de Tormes est le premier roman picaresque* espagnol. Son auteur, prudemment, a préféré garder l’anonymat. En 1554, les premières éditions connues paraissent à Burgos, à  Anvers et Alcalá de Henares toutefois sa composition pourrait être antérieure. Le livre connait rapidement un grand succès dans toute l’Europe grâce aux diverses traductions, mais l’Inquisition le censure et en fait paraître une version expurgée en 1573.

Cinquante ans après sa parution l’ouvrage commence à être attribué à Diego Hurtado de Mendoza ou à Fray Juan de Ortega puis à quelques autres auteurs supposés comme tout récemment l’humaniste juif Alfonso de Valdés. Aujourd’hui sa paternité conserve encore tout son mystère, aussi, faute de preuves irréfutables et définitives, nous optons pour le respect de la volonté de son créateur à rester dans l’ombre. Sous l’artifice autobiographique, le récit des aventures du petit Lazare au service de ses maîtres, l’aveugle, le curé ou l’écuyer, qui lui mènent la vie dure, nous dépeint la société espagnole de l’époque, la misère des pauvres gens, la faim omniprésente, l’hypocrisie et le cynisme des puissants et des religieux. 

L’histoire des tribulations de cet enfant se situe sous le règne de Charles Quint, lorsque l’Espagne est au faîte de sa gloire.

jaumes privat

jaume privat

Aux éditions Tròba Vox – Recueils de poèmes en occitan avec traductions en français illustrés par l’auteur

Lo luòc del nonluòc – Le lieu du nonlieu

Alenadas – respirations

Las velas, las mans – les voiles, les mains

Jacques Privat, né à Espalion en 1953, est l’un des plus importants poètes de langue occitane des XXe et XXIe siècles, autant par la diversité de ses talents créatifs que par la force de son expressivité. Peu soucieux des conventions poussiéreuses, depuis qu’il écrit, il a toujours marié l’art poétique avec la peinture, la sculpture, la photographie, et même la musique contemporaine. C’est dès 1970 qu’il choisit l’occitan. Il écrit alors, mais sans publier. Il se consacre aux arts plastiques, de 75 à 82, année où il expose pour la première fois des peintures à la Mòstra del Larzac. C’est au contact de Félix Castan, animateur de cette importante manifestation artistique et pilier de l’occitanisme contemporain, qu’il revient à l’écriture : en 83, J. Privat publie pour la première fois des poésies dans les revues Òc et Jorn. C’est alors que Bernard Manciet l’encourage à œuvrer, même s’il demeure bien trop discret dans le monde de l’édition. Dès 1995 il crée une série de très beaux mais très rares livres-objets reliés à la main (los faissets de la talhada) qu’il réalise dans son atelier de La Taillade. C’est en 1996 que les éditions Jorn publient Talhs. Privat rédige des articles et offre des textes de création aux principales revues occitanes. C’est également à lui que l’on doit la belle anthologie Poesia Occitana Contemporània (1940-1990), numéro spécial de la revue catalane Reduccions (1991). Il collabore avec des compositeurs de musique contemporaine comme Nicolas Wohrel (Ascla del jorn, 2003 ; LUNE-DHT-lunE, 2014), Frédéric Bousquet, et avec les chanteurs Luc Aussibal (CD Ici-même, 1996, et Dedins, 2003) et Mr. Dide (CD. Mr. Dide, 2013). A la fois enraciné et universel, l’Éthiopie, et plus encore la Grèce, où il a séjourné assez longtemps, palpitent dans son œuvre. Son langage poétique est dense, précis, intense, poignant, et ne se perd jamais en artifice littéraire suranné ni en discours ou théories trop vite emportés par le temps, un temps qui se révèle n’avoir aucune emprise sur son éclatante modernité.

Jean-Luc Severac

Jean-Luc Severac

Aux éditions Tròba Vox – Recueil de gravures et poèmes de Gérard Zuchetto

Entrebescs e cançons – Entrelacs et chansons

Peintre, sculpteur et graveur.  Fils de Robert Séverac et de Marcelle Joseph, il passe son enfance à Capestang et à Béziers ; à Aigne, à la fin de la guerre, une cousine lui fait découvrir en vélo un lieu et un paysage extraordinaires : la cité de Minerve, son causse et les gorges de la Cesse et du Brian. Adolescent, il vit à Montluçon dans le milieu artistique que fréquentent son père, auteur dramatique, et sa mère, ancienne danseuse et directrice d’une école de danse. En 1955, à 18 ans, il devance l’appel du service militaire pour être libre de faire ensuite les Beaux-arts. En 1958 il entre en 2e année de l’École nationale des arts de Bourges dans le but d’y étudier auprès du sculpteur Marcel Gili qu’il admire et qui y enseigne. En 1960, au cours des vendanges à Aigne il rencontre Marie-Thérèse Gareil, la fille d’un viticulteur de Minerve où il décide de s’installer dans la petite maison de la ‘’Tour des Cathares c’est là, sur le promontoire qui porte la maison surplombant la confluence du Brian et de la Cesse qu’il fait sa première exposition en avril 1961. En décembre il se marie avec Marie-Thérèse, ils auront deux enfants. À Minerve, la vie est très dure et il doit travailler dans les vignes de son beau-père. Aussi se décide-t-il en septembre 1963 à prendre un poste de maître-auxiliaire de dessin au lycée de Guéret : il y reste deux ans, revient à Minerve en 1965 et n’en bougera plus. En 1968, il fonde avec quelques amis peintres et sculpteurs le ‘’Groupe Minerve’’ et ouvre définitivement en 1971 son « Atelier-Exposition San Rustic » qui va devenir le lieu de l’exposition permanente de ses œuvres. En 1974 il illustre le Petit Livre de Minerve du poète occitan Léon Cordes et en 1980 il reçoit le Grand prix de Sculpture du Salon d’art international du Pays d’Olmes. Par ailleurs il invente à cette époque une technique de peinture très originale et commence à pouvoir vivre de la vente de ses œuvres. Il peint les spirales de l’eau et sculpte avec elle les galets. Libre et indépendant, se voulant hors école, hors coutumes et hors frontières, sa peinture est qualifiée de fantastique, poétique et onirique. 

‘’Quand je suis dans la nature, quand je me promène, quand je ramasse un galet ou un morceau de bois, c’est ce galet, ce bois qui m’inspirent et m’aident à réaliser l’œuvre que je porte en moi.’’

 En 1981, à la demande de la municipalité de Minerve, il sculpte dans un bloc de grès La Colombe de lumière du monument ‘’Als Catars’’, menhir commémoratif du martyr des ‘’Bons hommes et bonnes femmes’’ brûlés vifs en ce lieu en 1210. En 1989 il fait don, à l’église située en face, d’un Christ sculpté dans le buis. 

‘’ J’ai choisi la colombe, ascendante comme un esprit méditatif monte vers le ciel, pour ses vertus symboliques évidentes.’’ 

Alem Surre-Garcia

Alem Sure-Garcia

Aux éditions Tròba Vox – Recueils de poèmes en occitan avec traductions en français

Sabar, lo libres desls mòrts pirenencs Sabar, le livre des morts pyrénéens

‘Sabar, ce livre des morts pyrénéens, est venu de si profond au cœur de notre être collectif qu’Isis elle-même, mère vêtue de nuit dans son intérieure lumière, lève un peu de son voile pour apercevoir la candeur symbolique de ce peuple dont elle l’âme fière. Son prince osiriaque, même coupé en trois, y hante les hautes cimes de notre culture, dont chaque nom de lieu, chaque souffle, chaque splendeur deviennent bientôt légendes qui ont toujours été la pâte même de notre conscience. Dans les profondeurs les plus secrètes des vallées d’ambre et d’ombre, la sève des quatre peuples jaillit ici de l’orée solaire d’Orients rêvés, admirés, honorés et aimés. TrobaVox est donc très fier de donner à sentir le parfum imaginal et visionnaire des vers d’Alem Surre-Garcia qui, en un semi de rituel païen et marial, donne à nous mourir de ce qui se meurt déjà depuis toujours, pour goûter au salut de ce qui nous fait libres et vivants, en nos saintes et sublimes montagnes. » Franc Bardou

Alem Surre-Garcia est né à Carbonne près de Toulouse en 1944. Il est un personnage accompli par sa passion pour l’histoire, plus particulièrement pour les cultures d’Oc. À la fois philosophe, écrivain, conférencier, il fut chargé de mission pour la langue et la culture occitanes au Conseil régional de Midi-Pyrénées de 1990 à 2006. il porte l’héritage des carrefours historiques entremêlés du monde ouvrier des Pyrénées Centrales avec ses fraternités de classe entre montanhòus occitans et émigrés espagnols, mais aussi des temps plus lointains, où se sont croisées les Espagnes juives, arabes, chrétiennes, et l’Occitanie. Il n’a de cesse d’énoncer et de révéler les influences andalouse et mozarabes longtemps occultées sur le patrimoine occitan.

Dans ses conférences, spectacles, expositions, l’écrivain Alem Surre-Garcia présente l’histoire « trop souvent cachée », des mouvements, des confrontations, des échanges, entre l’Occitanie et ses deux orients : l’orient arabo-musulman d’Al-Andalous et le Moyen-Orient de Tripoli et de Jérusalem. Le public est irrésistiblement entraîné dans ces voyages à travers les lieux et les temps par la verve de l’auteur soutenue par les images, les vidéos, les cartes numérisées, et, pour les conférences-concerts, les musiciens associatn l’Orient et l’Occident.

Une découverte alliant savoirs et plaisirs.

Gérard Zuchetto

Gérard Zuchetto

Aux éditions Tròba Vox

las ombras de la luzt – De mots sus la Ròsa dels Vents – Dans les mots du trobar – Entre lo Zéro e lo Un – las ombras de la lutz  – Entrebescs e Cançons – Gravures de Jean-Luc Séverac

La Tròba, l’invention lyrique occitane des troubadours XIIe-XIIIe siècles. Anthologie commentée du trobar.  

​Présentation de 110 troubadours et de leurs œuvres, plus de 300 chansons en occitan avec les traductions en français.

Présentation du monde poétique, historique et géographique des troubadours et de la lyrique occitane, accompagnée d’un lexique du Trobar et de réflexions personnelles de l’auteur sur la re-création et l’interprétation musicales des troubadours aujourd’hui.

Retrobar lo Trobar / To find the Trobar again – Retrouver le trobar

Camins de trobar  1 : Terre des troubadours. Introduction au monde des troubadours. Ouvrage illustré des reproductions des manuscrits médiévaux.

Camins de trobar 2 : Contes et légendes des troubadours. Les biographies légendaires Vidas et Razos des poètes-chanteurs les plus extravagants.

Camins de trobar 3 : le troubadour Guiraut Riquier de Narbonne. L’œuvre du dernier troubadour, présentation de ses 48 chansons, traduites en français dans leur intégralité.

Gérard Zuchetto chante les troubadours des XIIème-XIIIème siècles et la lyrique médiévale occitane dont il étudie les œuvres poétiques et musicales dans les manuscrits originaux. Chercheur et compositeur, il puise aux sources du trobar l’originalité de sa propre création et une interprétation de la canso d’hier au plus juste de ses sonorités et de ses émotions.

Chanteur et auteur, Gérard Zuchetto publie en 1996 Terre des troubadours, anthologie bilingue commentée et illustrée (Éditions de Paris / Harmonia Mundi : 455 pages avec CD), en 1998 un CDRom du même nom (Éditions de Paris / Studi / Le Seuil) et en 1999 Le livre d’or des troubadours (Éditions de Paris /Harmonia Mundi). En 2017, La Tròba, l’invention lyrique occitane des troubadours XIIe-XIIIe siècles. Anthologie commentée du Trobar(éditions Troba Vox, 2017) 812 pages. Présentation de 110 troubadours et de leurs œuvres, plus de 300 chansons en occitan avec les traductions en français.Il est l’auteur de nombreux CD Albums consacrés aux troubadours.